Psychothérapie existentielle intégrative


Volonté Intégrative
La plupart des approches proposées en psychothérapie, en coaching de vie ou en thérapie brève vous invitent à « supprimer » les symptômes, ou à les « gérer », mais beaucoup plus rarement à les intégrer c'est à dire à en saisir la raison d'Etre.
Cette raison d'Etre est invariablement un désir de "figer" l'existence dans des certitudes pour nous protéger des aléas de la vie. En tant qu’êtres humains, nous passons un temps considérable (et fortement inconscient) à nous protéger. A protéger la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes, à nous protéger de nous confronter à quelque chose, à nous protéger de nous sentir mis à nu et vulnérables, d’avoir honte, etc… Si les protections nous servent dans une certaine mesure, un excès de protections nous empêche de nous rencontrer pleinement, nous freinent dans le chemin qui vise une relation authentique, et nous ankylosent au moment de donner de véritables réponses aux questions posées par la vie, laissant ainsi la place aux symptômes.
En conséquence, que vous souhaitiez me consulter dans le cadre d'une psychothérapie, d'un coaching de vie ou bien pour une consultation philosophique, sachez qu'invariablement, l'approche proposée visera à vous accompagner du mieux possible dans ce processus de mise en sens, que Jung nommait individuation, ce qui consiste à ne pas rejeter ce qui est, mais l’intégrer en lui donnant un sens nouveau : faire de sa blessure une Perle, probablement un des plus beaux exemples naturels de sublimation. C'est en référence à cette métaphore que j'ai baptisé ce site psy-pearl.fr.
Présupposés

Il est impossible qu'un acte soit exempt d'hypothèses, et personnes qui viennent en thérapie existentielle ne pourront en tirer de bénéfices que si elles sont ouvertes à l’acceptation de ses hypothèses de base qui sont :
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Nous sommes en permanence en train de donner du sens au monde, et cela ne peut se faire sans présupposés (les mots ou les concepts par exemple)
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Si nous voulons avoir une vision plus juste et plus précise du monde, nous devons comprendre comment nous nous y prenons pour lui donner un sens (pour l’interpréter).
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Etre présent et attentif (noter, décrire) en lieu et place d’expliquer et de préjuger, nous permet de voir apparaître nos présupposés.
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La thérapie existentielle est un projet d’investigation phénoménologique conjointement mené par le thérapeute et la personne qui le consulte ;
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La phénoménologie nous permet d’être en droite ligne avec les standards rigoureux de recherche de la vérité - chers à la démarche philosophique- aussi bien qu’avec la réalité des interactions et rencontres humaines.
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C’est la narration de la personne qui montre le chemin et non les théories ou biais d’interprétation personnels du thérapeute.
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Il est possible de donner un sens à la vie ;
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Il relève du « bon sens » de le faire ;
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Chaque personne a la capacité de prendre des décisions éclairées sur la vie et sur l’attitude à adopter son égard ;
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Les questions difficiles et les situations douloureuses ne seront pas surmontées par l’évitement ;
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L’Etre Humain est flexible et adaptable ;
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Les gens sont capables d’apprendre de la vie et de transcender leurs problèmes.
Pour le dire très clairement, la thérapie existentielle n’est pas pour tout le monde. Elle requière que la personne qui s’y prête soit volontaire et capable de pendre la responsabilité de sa manière d’être dans le monde.
Posture thérapeutique

La thérapie existentielle dans l’Approche PEARL est d’abord et avant tout philosophique. Elle s’intéresse à la compréhension du rapport que les gens entretiennent avec le monde et à la clarification de ce que signifie pour eux le fait de vivre en tant qu’être humain. Le psychopraticien existentialiste explore ces questions avec une attitude réceptive, plutôt que dogmatique.
Son but est la recherche de la vérité avec un esprit ouvert et une attitude d’émerveillement et non pas l’établissement d’un diagnostic reposant sur des catégories et des interprétations préétablies.
L’existentialisme est avant tout une tendance philosophique et littéraire qui se caractérise généralement par le rejet des théories abstraites qui cherchent à dissimuler les tumultes des vies humaines. Nous avons sur le monde une perspective en première personne : les besoins, les désirs et les émotions sont en réalité toujours subjectifs.
Un psychopraticien en thérapie existentielle n’est pas un expert dans un domaine technique (ce serait même contre-productif car il risquerait de sortir de son rôle et donc de commencer à conseiller) contrairement au consultant qui apporte des conseils sur la base de son expérience technique. La tâche du thérapeute existentiel ne consiste pas à chercher à imposer un changement directif ou à améliorer le monde relationnel de la personne, mais plutôt à tenter de le clarifier afin que ses croyances et ses valeurs implicites puissent être rendues explicites. Une fois explicitées, elles peuvent alors être réexaminées et reconsidérées.
Les « seuls » domaines d’expertise de l’accompagnant doivent être ceux de la condition humaine, des relations humaines, et de la maïeutique (l’art de faire accoucher les personnes de leurs propres solutions en leur posant les bonnes questions).
Le psychopraticien qui accompagne en thérapie existentielle et qui a compris son métier sait qu’il ne sait pas ce qui est déterminant pour régler le problème de la personne qui vient le consulter.
Il a en revanche la conviction que le plus important va être de contribuer à créer un contexte favorable permettant à la personne de cheminer pour mieux expliciter, mieux explorer et enfin dissoudre (et non pas résoudre) les problèmes qu’elle est venu dépasser et reprendre le cours de son individuation. En ce sens, le praticien en thérapie existentielle, avant tout, confirme la personne dans son droit à être comme elle est.
